Les femmes et la compétition : les bikinis

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Vous qui nous lisez depuis quelques temps, avez remarqué que simplement faire du sport, dérive très vite vers du plus sérieux et du plus ciblé ! Le fitness n’échappe pas à cette règle et notamment chez les femmes. Oui, certaines d’entre elles pour se sentir bien ou encore mieux, pour faire des progrès plus importants, pour se dessiner encore plus nettement font comme leurs homologues masculins et passent au stade supérieur.

En effet, l’esprit du challenge, l’idée de repousser ses limites poussent certaines de ces femmes à se diriger vers la compétition. Cela ne vient pas tout seul : le besoin de se comparer aux autres est très présent et exacerbé avec la multiplication des réseaux sociaux. Sur ces derniers, les images, les vidéos de corps parfaits sont exhibés et naturellement ne laissent pas une partie de la gent féminine insensible.

Nous allons donc parcourir ce que sont ces compétitions et nous nous arrêterons sur une catégorie, la première, c’est à dire les bikinis.

Maureen Testard en bikini

Les compétitions sont classifiées comme chez les hommes. Selon les fédérations ou les organisateurs (quand la compétition n’est pas sous le joug d’une fédération), les classes diffèrent selon le physique des compétitrices. Alors, on distinguera selon la masse musculaire, la découpe entre autres différentes classes.

Les classes peuvent être :

différentes catégories femmes Fitness Bikini, Fitness féminin, Physique féminin et Fitness corporel (de la plus légère à la plus musclée).

Cela peut être aussi (en NPC par exemple) :

Miss bikini, Wellness, Figure et Body.

Nous laisserons les préjugés ou les dires de certaines personnes qui trouvent les Bikinis comme une non-catégorie. Le prétexte étant qu’elles sont sans envergure ! Il n’empêche comme on va le voir plus loin que la préparation est dure et contraignante et que le passage sur scène n’est pas anodin.

La première classe : la Bikini

A la grande différence des catégories hommes (même chez les « légers »), l’importance du critère muscle compte assez peu au premier abord. C’est un savant mélange entre différents critères qui compte. C’est loin d’être évident car il faut, si on résume, de belles formes voire avec une part d sexy avec moins de masse qu’à l’accoutumée.

La Bikini sera jugée sur sa ligne générale, sa tenue corporelle, sa sèche (absence de graisse) et son harmonie muscles / silhouette. Le jugement portera aussi sur sa prestation scénique grâce à ses poses (imposées ou non selon règlements), la manière de se mouvoir sur scène, sa manière de vivre le moment (sourire bien entendu !).

Josée Lachance, Miss Bikini

Néanmoins, attention de ne pas avoir les muscles trop saillants ou une ligne trop « large » car les juges n’hésiteront pas à changer l’athlète de catégorie et de la passer dans la supérieure. A vouloir trop bien faire, certaines sont déçues le jour de la compétition. Il faut allier chez les Bikinis, certes la présence mais aussi la féminité, la ligne tout en restant tonique ! Un sacré cocktail !

Se préparer pendant des mois

Il n’y a pas de secret : pour mettre toutes les chances de son côté, il faut travailler, ne pas lâcher ne serait ce qu’une journée, respecter ce qui est prévu.

Les entrainements

entrainement d’une miss bikini à la salle

Les trainings seront différents des full body comme on les rencontre en musculation. Les femmes qui prétendent devenir Bikini doivent privilégier le bas du corps dans leurs exercices en particulier les jambes et les fessiers. Cela permettra avec du cardio de bruler les tissus adipeux qui se situent principalement dans ces régions… Et de marquer la jointure des fesse et du haut de jambes. La recherche du galbe au niveau du fessier est primordiale.

Le haut du corps n’est pas à bannir mais doit être travaillé avec une importance moindre que le reste. On se rappelle qu’il faut garder ligne et féminité !

Importance de la diète

Là il suffit de faire un copié collé avec la partie diététique de ce blog. Car on ne le rappellera jamais assez : les résultats physiques viennent à 60 % de ce que l’athlète mange. Passer des moments durs à la salle, faire ce qu’il faut physiquement pour atteindre ses objectifs, cela ne fonctionnera pas si une diète appropriée au sportif (ve) n’est pas suivie par ce ou cette dernière. C’est dommage de faire de efforts pour rien, non ?

Repos et sommeil

Pas de surprise non plus en ce qui concerne le repos et le sommeil et j’y ajouterai même la gestion du stress. Car ce sont dans ces périodes que le corps récupère et se construit. Donc une importance capitale doit être donnée à ces moments cruciaux pour atteindre encore plus rapidement ses objectifs.

Comme toute préparation, que ce soit la première ou la cinquantième, les athlètes sont soumis aux mêmes caractéristiques de base pour rallier le jour de la compétition. Ce qui est certain c’est que cette période est longue (plusieurs mois souvent), tout le monde n’est pas professionnel et a une activité à côté, les baisses de moral, les envies d’arrêter sont légion… La présence de quelqu’un à vos côtés peut être une décision notoire qui va vous permettre d’aller jusqu’au bout. En effet, qu’il soit coach ou entraineur, cette personne vous distillera les bons conseils pour manger et vous entrainer et surtout sera là dans les moments ou on a envie de tout abandonner.

La compétition chez les Bikinis

Il y a très très peu de compétitions uniquement réservées aux femmes. C’est lors de compétitions mixtes que les hommes et les femmes se rencontrent mais bien sûr chacun leur tour. L’exception demeure avec les représentations en couple.

Miss bikini en ligne au Grand Prix des Corsaires

L’équipement

le bikini qui doit répondre à des règles précises mais diverses selon les fédérations ou les organisateurs. Il peut être quand même de couleur, voire pailleté mais doit rester sobre et ne doit pas être un string pour le bas.

Les talons hauts, là aussi des modèles qui peuvent différer en hauteur de talon ou de semelle selon les règlements.

Les bijoux sont autorisés.

Le tan, c’est à dire le bronzage artificiel, que je place volontairement dans l’équipement doit permettre de mettre en valeur la plastique de la Bikini. L’importance qu’il soit bien posé et uniforme rajoute toujours de la pression dans la préparation en backstage.

Maureen Testard qui est en retouche tan dans les back stages

Le déroulement d’une compétition

Il faut savoir être patiente chez les Bikinis comme chez les autres compétiteurs car les passages se font les uns après les autres. Il faut rajouter les pauses, les remises de prix pour les premières catégories passées… Donc c’est long et c’est un critère qu’il ne faut pas oublier. Car attendre quand on est prête à une heure précise et que le passage se fait deux heures plus tard, c’est très déstabilisant.

Le premier tour dit « comparatif »

Les Bikinis sont sur scène et posent ensemble souvent en ligne pour que le jury puisse avoir une vision globale. Il n’est pas rare de se retrouver à une vingtaine d’où la nécessité le plus tôt possible de se faire remarquer par sa prestance ainsi que son sourire. Le jury se donne la possibilité, avant que les compétitrices regagnent les coulisses, de demander à une ou à plusieurs de sortir du rang pour refaire les poses pour déjà faire un pré-classement.

Le deuxième tour : l’individuel

Là, c’est seule que la concurrente va, dès qu’elle entendra son nom, adopter sa plus belle démarche pour regagner le centre de la scène où elle va pouvoir dérouler sa routine imposée ou non (selon ce qu’impose le règlement). Le jury n’a qu’une candidate devant lui et peut ainsi juger toutes les caractéristiques demandées pour cette catégorie.

Maureen Testard avec son passage individuel au NPC Pays Bas en Novembre 2019

Les résultats

C’est sans aucun doute le moment le plus stressant pour certaines : l’appel de la moins bien classée (c’est le fameux Top 10 ou Top 5) à la mieux classée.

Il est très fréquent pour le classement du Top de refaire défiler les Miss Bikinis pour le plus grand plaisir du public. Maureen est la deuxième en partant de la droite.

Les classements se font bien entendu par catégories d’âge et de taille, pour respecter une logique.

Néanmoins, beaucoup de compétitions maintenant ont créé une catégorie bonus très apprécié du public et des compétitrices car synonyme de cartes qualificatives pour des compétitions professionnelles. Le fonctionnement est très simple car on prend les meilleures de chaque catégories (junior, plus de 25 ans, plus de 4O ans, les plus petites, les plus grandes) et on refait une nouvelle présentation en « Over all » et le jury désigne la meilleure des meilleures.

Dans cet « Over all », les surprises sont souvent de mise et ce n’est pas forcément celle qui paraissait la meilleure qui gagne tellement le jeu est rebattu !

 

 

 

C’est donc une catégorie qui attire beaucoup de femmes. Même si elles ne vont pas jusqu’à la compétition, certaines profitent des entrainements, des diètes adaptées, des expériences d’athlètes, pour se forger un physique et se dirigent vers le monde de la mode, ou du placement produits en devenant influenceuse ou égérie d’une marque. D’autres passeront ce stade pour se diriger vers les catégories plus massives. C’est à partir de ce moment que les débats font rage et des gens dans la mouvance ou non, montrent du doigt les femmes musclées en disant que ce n’est pas beau, que ce n’est pas féminin… et vous qu’en pensez-vous ?

 

 

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