Ma définition
Je parle de « ma définition » car je voudrais expliquer ce sport, pas commun et souvent incompris, avec mes mots et mes ressentis.
Dans la partie précédente, nous avons vu le Bodybuilding scanné de l’extérieur pour tenter d’élucider cette discipline mais ce que je voudrais faire comprendre c’est qu’il y a autant de manières de parler du Body, que de pratiquants !
En effet, ce sport est un sacerdoce dès qu’on veut atteindre le top. Donc sa vie est alors orchestrée par les entrainements, la nourriture, le sommeil et la recherche de la tranquillité.
Vous allez me dire que c’est bien joli mais pourquoi faire endurer à son corps et son esprit toutes ces règles et ces devoirs ?
On pourrait entamer une analyse chez un psy pour aller chercher le pourquoi du comment mais ça prendrait une vie !
J’explique, pour moi et souvent pour d’autres, un plaisir à la base de faire du sport, plus précisément des disciplines faisant appel à la force avec un respect de son corps. De là l’engrenage se met en route et si on y place ne serait-ce qu’un doigt : c’est parti !
Bien souvent, on se ment un peu à soi-même dans les premiers temps… On se dit qu’on ne va pas rechercher un physique hors norme, qu’on va continuer à manger comme tout le monde bref, qu’on va continuer à vivre dans la normalité.
Au bout de quelques semaines, quelques mois voire quelques années pour certains, si on est toujours habité par ce « virus », la vie finit par changer et on se met en mode « Bodybuilding ».
Par conséquent, je peux affirmer qu’en plus d’être un sport à part, le Body n’est rien d’autre qu’une manière de vivre sa vie.
Notre corps : une machine hautes performances
L’utilité d’avoir un corps qui répond aux efforts, qui réagit bien à ce qu’on lui demande, qui se régénère bien, est primordial pour la longévité et le plaisir dans une pratique sportive.
Comme on a pu s’en rendre compte c’est encore plus vrai dans le Bodybuilding avec l’importance de prendre soin des muscles malgré ce qu’on leur inflige.
Comment fonctionne un muscle ?
Partant du principe que des images expliquées valent mieux qu’un commentaire rébarbatif, cette vidéo permet de bien visualiser comment fonctionne un muscle. C’est la base de la base dans ce qu’on va tenter d’expliquer pour la pratique du Bodybuilding.
Recherche de l’hypertrophie musculaire
Donc comme vous avez pu le suivre sur cette vidéo, il faut comprendre simplement que notre corps est programmé pour répondre aux sollicitations même très importantes pour faciliter l’effort s’il devait se reproduire.
La création de fibres musculaires est ce qui ressort de cette usine « hautes performances » pour palier à un nouvel effort. De l’extérieur, ce qui se voit, c’est justement cette création de muscles qui donne cette hypertrophie tant recherchée par ceux qui pratiquent.
Les 3 incontournables du Bodybuilding
Puisqu’on est dans les bases de cette discipline, je vais amorcer ce qui va être développé dans une partie réservée à la diététique ainsi qu’une autre sur les entrainements.
Les cycles de diète
Je parle de diète de manière très large. En effet, diète est souvent pris pour régime c’est à dire manger pour perdre du poids. Mais pas que : une diète aussi pourra être considérée comme une façon de manger pour prendre du poids.
Ainsi un cycle de diète pourra être considéré comme hypocalorique ou hypercalorique selon le but recherché (selon qu’on veuille « prendre » ou « perdre »).
Donc c’est votre serviteur qui s’y colle pour les fameux avant / après ! La photo de gauche représente le physique après une prise de masse (ratée d’ailleurs) afin de faire du muscle en mangeant beaucoup. En haut, le physique est plus abouti (quelques mois après la première) et enfin celle du bas, 3 mois plus tard, c’est la condition pour monter sur scène (réussie car première marche du podium, pour la petite histoire).
L’importance des trainings
C’est la répétitions des gestes dans des routines précises et établies qui sont les plus payantes. En effet, c’est souvent un cycle de 5 jours voire 6 et un jour de repos qui est de mise. Cela permet de travailler chaque jour un groupe musculaire et qu’il « se repose » pendant qu’on en travaille un autre le lendemain.
La qualité du sommeil
C’est une phase qui parait anodine mais hyper importante. Car les entrainements quand ils sont correctement exécutés demandent une phase de repos du corps pour sa reconstruction. Alors la nuit est faite pour ça et je considère même ces quelques heures comme un training « passif ». La nécessité aussi d’être le moins stressé possible dans la journée compte beaucoup aussi pour la régénération des muscles.
Dangerosité ou non du Bodybuilding
A quel âge peut-on commencer le Body ?
C’est toujours la même question qui revient parmi d’autres : y a t il un âge idéal pour commencer ?
J’ai voulu pour marquer les esprits et créer peut être la polémique vous faire voir cette vidéo. Ce cas n’est pas unique mais reste très rare néanmoins.
Donc on peut répondre à la question par : on peut commencer jeune ! Mais en règle générale, l’adolescent de 14 ou 15 ans n’a pas ces résultats en pratiquant la musculation voire même le Body. Je doute beaucoup quand certains qui s’insurgent sur cette pratique chez les jeunes, disent que ça arrête la croissance, que c’est dangereux pour les articulations et j’en passe !
Certes, à cet âge, se préparer comme un adulte avec la même ferveur représente des risques car le corps à la base n’a pas fini de se construire, mais pratiquer tranquillement, avec de bonnes impressions, sans se faire mal et, je pense, bien mieux que de rester dans son canapé devant sa Playstation en grignotant des sucreries et se diriger vers le surpoids.
Pour conclure avec notre exemple en vidéo, il y a un questionnement beaucoup plus profond : celui du dopage… Même à cet âge, certains préparateurs qui « sentent » une bonne génétique de base, donc des possibilités de façonner un athlète à moyen terme, n’hésitent pas à recourir comme pour les adultes aux stéroïdes anabolisants pour décupler les résultats escomptés.
Les conséquences sur la santé ne sont pas immédiates, mais les années passant, combien d’hommes encore jeunes se sont révélés infertiles n’ayant plus du tout de système hormonal naturel en fonction.
A quoi doit-on faire attention ?
Je dirais simplement « être à l’écoute de son corps ». C’est le principal car personne ne ressemble à l’autre physiquement bien sûr mais aussi au niveau de la force. Chaque être à sa propre génétique et ne peut s’identifier à un autre pratiquant.
Pour tout exercice, il faut demander à quelqu’un qui a des connaissances (des vraies connaissances) et non au pseudo-coach qui a 15 jours de salle mais qui dit connaitre tout sur tout ! Faut bien avoir à l’esprit qu’un mauvais geste qui est effectué une fois, devient une habitude très vite et qu’il faudra 1000 bons gestes pour éliminer le mauvais.
Attention au surentrainement : il vient très rapidement pour le novice ou le confirmé. On se fixe un programme dans une routine et si on sent des douleurs, on stoppe de suite. On revient sur le programme et on le modifie à la baisse dans les poids, les répétitions et même dans certains cas on peut s’octroyer un repos hebdomadaire supplémentaire.
Il n’y a pas que le claquage ou la déchirure musculaire qui obligent à s’arrêter et qui handicapent la vie de tous les jours. Je veux parler de la tendinite qui est très sournoise au début. On se dit que ça va passer mais les jours défilent et ça devient une véritable galère pour s’en débarrasser.
Donc on fait attention et on reste à l’écoute de son corps.